Michel Campillo élu membre de l’Académie des sciences

Au terme des élections ouvertes en 2019, l’Académie des sciences vient d’élire 18 nouveaux membres. Parmi eux, au titre de la section des sciences de l’univers, Michel Campillo, professeur à l’Université Grenoble Alpes et sismologue à l’Institut des sciences et de la Terre (ISTerre/ OSUG).

Une seconde session d’élection, devant s’achever au premier trimestre 2020, permettra d’élire, outre ces 18 nouveaux membres, quatre académiciens à des postes dont les thématiques seront ciblées. Ces résultats devront prochainement être ratifiés par décret officiel du Président de la République. La cérémonie de réception des nouveaux élus aura le lieu mardi 2 juin 2020, sous la Coupole de l’Institut de France.

L’Académie des sciences s’adapte au rythme soutenu des avancées de la science en élisant régulièrement de nouveaux membres. Elle s’assure ainsi une couverture la plus large possible de l’ensemble des domaines scientifiques, y compris les plus émergents, et nourrit la richesse des débats et travaux au sein de ses groupes et comités. Au début des années 2000, elle a par ailleurs fait évoluer ses statuts, pour lui permettre de rajeunir son effectif : lors de chaque session d’élection, 50% au moins des nouveaux membres ont moins de 55 ans. L’Académie compte à ce jour 284 membres, 115 associés étrangers et 70 correspondants.

Michel Campillo a déjà été distingué à plusieurs reprises pour excellence scientifique de ses travaux de recherche, notamment par par la Fondation Alexander von Humboldt en 2018 ; il a également été lauréat d’une bourse ERC Advanced Grants en 2016.


Cet article a initialement été publié par l’UGA.

En savoir plus

Créée par Colbert en 1666, l’Académie des sciences est une assemblée de scientifiques, choisis parmi les plus éminents spécialistes français et étrangers. Les réflexions et débats qu’elle conduit ont pour rôle de fournir à tous un cadre d’expertise, de conseil et d’alerte vis-à-vis des enjeux politiques, éthiques et sociétaux que pose la science. En vertu de cette mission, elle œuvre au partage de la science pour éclairer les choix des citoyens, et formule des recommandations, sur lesquelles peuvent s’appuyer les autorités gouvernementales. Elle soutient en outre la recherche, s’engage pour la qualité de l’enseignement des sciences et encourage la vie scientifique sur le plan international.

Article publié le 20 décembre 2019

Mis à jour le 10 janvier 2020