Raccourcissement extrême du bloc Indochine

Laboratoire(s)/équipe(s) du LabEx OSUG impliqué(e.s) : ISTerre, IMAG, Geosciences University of Wuhan (China)
Porteur du Projet : Anne Replumaz

Lors de la collision Inde/Asie, les failles chevauchantes permettent l’épaississement de la croûte. Elles se conjuguent à un réseau de failles décrochantes qui permettent le raccourcissement de la lithosphère par déplacement de blocs hors de la zone de convergence. Les mouvements sur les failles sont contraints à partir de décalage macroscopique. Malgré la taille de la zone d’étude, ces données sont suffisantes pour contraindre les mouvements des blocs depuis le début de la collision. Le réseau de failles évolue au cours du temps, une faille se propage, absorbe une partie de la convergence, puis s’arrête quand sa position et sa direction ne sont plus optimales par rapport à la direction de convergence. Le LabEx OSUG@2020 soutient financièrement l’acquisition et l’étude de données géologiques pour contraindre les modèles de déformation des continents issus d’une nouvelle approche basée sur une loi d’évolution de la fissure qui consiste à chercher le champ de déplacement qui minimise, à chaque instant et parmi tous les états de fissuration possibles, l’énergie totale. Il s’agit d’étudier une zone clef, ou le bloc Indochine subit la déformation la plus forte. L’analyse de l’exhumation couplée au cisaillement nous permet d’étudier les mécanismes pour accommoder le raccourcissement extrême du bloc Indochine. Une première mission de reconnaissance a été effectuée à l’automne 2011.

Montant accordé : 3 000 €

Bilan :

Bilan du projet







Mis à jour le 27 juillet 2016