Histoire Post-LGM des glaciers côtiers antarctiques (Terre Adélie, France)

Laboratoire(s)/équipe(s) du LabEx OSUG impliqué(e.s) : ISTerre, LGGE
Porteur du Projet : Julien Carcaillet

L’estimation de l’évolution temporelle des systèmes glaciaires côtiers situés à la périphérie de la calotte Antarctique est, à l’heure actuelle, basée sur la modélisation numérique. Valider cette modélisation sur des périodes passées est crucial pour améliorer la confiance dans les projections futures, mais les données sont peu nombreuses. En Terre Adélie, le LGGE dispose de 2 modèles qui permettent de modéliser l’extension glaciaire : le modèle ELMER/ICE qui simule rigoureusement la migration des lignes d’échouage (ligne où la glace commence à flotter) et le modèle GRISLI qui peut couvrir de plus grandes échelles spatiales et temporelles mais doit avoir recours à des paramétrisations sous maille pour la migration de la ligne d’échouage. En dépit de données quantitatives disponibles permettant de calibrer les modèles numériques, leur application pour la reconstruction à haute résolution des systèmes glaciaires côtiers depuis le LGM reste encore très limitée. Pour progresser dans cette voie, le LabEx soutient l’acquisition d’une base de données d’âge d’émergence des reliques de substratum préalablement emprisonnées sous les langues de glaces au cours du dernier cycle climatique. La région proche de la base française Dumont D’Urville présente un grand nombre d’îlots présentant des morphologies caractéristiques de roches moutonnées polis par l’abrasion glaciaire. Le calcul de leur âge d’exposition à partir de la mesure de concentration en nucléides cosmogéniques produit in-situ (TCN pour Terrestrial Cosmogenic Nuclides) permettra de détailler de manière quantitative l’histoire glaciaire de la zone d’intérêt.

Montant accordé : 3 300 €

Bilan :

Bilan du projet
novembre 2014
Bilan du projet
mars 2015







Mis à jour le 27 juillet 2016