Talents CNRS 2020 & 2021 : 3 lauréats de la médaille de bronze et d’argent

Cette année encore, le CNRS récompense les chercheurs et chercheuses dont les travaux ont contribué de façon exceptionnelle à l’avancée et au rayonnement de la recherche.


Pour l’édition 2021, deux chercheurs d’ISTerre se sont vu remettre une médaille par le CNRS :

Jérôme WEISS

Lauréat de la médaille d’argent du CNRS
Directeur de recherche CNRS à ISTerre
Équipe de recherche : Mécanique des failles


Jérôme Weiss a reçu la médaille d’argent du CNRS qui récompense l’originalité, la qualité et l’importance de ses travaux reconnus sur le plan national et international. Il travaille sur la déformation et la rupture des matériaux et systèmes désordonnées, depuis la plasticité aux échelles nanométriques jusqu’à la déformation fragile de la banquise ou des failles tectoniques. Il cherche à établir des analogies entre ces différents systèmes et échelles, afin de mettre en évidence les ingrédients fondamentaux sous-jacents expliquant leur dynamique.


Alejandro FERNÁNDEZ MARTÍNEZ

Lauréat de la médaille de bronze du CNRS
Chercheur à ISTerre
Équipe de recherche : Géochimie


Alejandro FERNÁNDEZ MARTÍNEZ a reçu la médaille de bronze
du CNRS
en récompense de ses travaux très originaux sur la nucléation et la structure moléculaire des phases minérales "amorphes" qui constituent les précurseurs des minéraux dans notre environnement et jouent, pour certaines, un rôle clé dans le piégeage des polluants. Pour cela, Alejandro a mis en œuvre avec succès tout un panel de méthodes spectroscopiques sur rayonnements synchrotron et des approches théoriques qui remettent en question de façon majeure notre conception des mécanismes de formation des minéraux à basse température.


L’édition précédente, un chercheur de l’IPAG, s’est vu décerné une médaille par le CNRS :

Benoît Cerutti

Lauréat de la médaille de bronze du CNRS
Chercheur CNRS en astrophysique des hautes énergies
Équipe de recherche : Sherpas


Benoît Cerutti a reçu la médaille de bronze du CNRS qui récompense ses premiers travaux portant sur l’étude des processus d’accélération de particules dans les plasmas relativistes présents dans le voisinage des étoiles à neutrons et des trous noirs. Ce travail repose sur des simulations numériques de pointe utilisant une description corpusculaire de type "particle-in-cell", qui permettent une modélisation microscopique des plasmas à un niveau de détail inégalé.

Mis à jour le 8 décembre 2021