L’avant-mine : Estimation de l’impact des activités d’orpaillage clandestines sur les contaminations en mercure des sols de Guyane Française

Stage de Master 1, 4-7 semaines
Laboratoire(s) de rattachement : ISTerre
Encadrant(s) : Naomi Nitschke et Stéphane Guédron
Contact(s) : naomi.nitschke univ-grenoble-alpes.fr ; stephane.guedron univ-grenoble-alpes.fr
Lieu : ISTerre, Grenoble
Niveau de formation & prérequis : stage de Master 1
Mots clés : Guyane, mines, mercure, géochimie, géostatistique, environnement

Contexte :
L’extraction minière de l’or (orpaillage) est une activité économique majeure en Guyane française. Dans le cas des exploitations clandestines, du mercure est utilisé pour l’amalgamation de l’or, pouvant entraîner une contamination de l’environnement. Par ailleurs, du mercure « naturel », géogénique est également présent en fortes concentrations dans les sols guyanais. Aujourd’hui, les compagnies minières sont confrontées au problème de contamination en mercure d’une part par les exploitations clandestines utilisant du mercure, et d’autre part par la ré-exploitation de sites miniers historiques qui ont utilisé du mercure par le passé.
Le stage portera sur des échantillons de carotte de sol sur 10 m de profondeur, issus d’une cartographie sur un site minier en Guyane, en phase de prospection (avant l’exploitation) avec pour objectif de faire un état des lieux du site « avant-mine ». Ce site a cependant également été sujet à de nombreuses exploitations clandestines antérieures, utilisant du mercure anthropique.

Objectif : déterminer les concentrations en mercure sur des échantillons de carottes de sols pour :
 Identifier les phases porteuses du mercure et les associations géochimiques en utilisant une base de données multi-élémentaire déjà disponible de concentrations d’autres éléments mesurés par XRF.
 Comprendre le comportement du mercure dans le contexte géologique guyanais.
 Identifier d’éventuels hotspots de Hg liés à une contamination anthropique.
 Quantifier la part de Hg naturel et anthropique dans les échantillons.

Le stage de composera d’une partie en laboratoire, avec traitement (tamisage, broyage) et analyse (mercure total, AMA 254) des échantillons de sols, ainsi que d’une partie de traitement géostatistique des données pour mettre en relation les concentrations analysées avec la base de données mise à disposition.

Pour plus d’informations ou pour postuler, contacter Naomi Nitschke (naomi.nitschke univ-grenoble-alpes.fr) ou Stéphane Guédron (stephane.guedron univ-grenoble-alpes.fr).

Mis à jour le 24 novembre 2022