Bioaccessibilitéinhalatoirede particules atmosphériques vis-à-vis des HAP et métaux traces.

Titre : Bioaccessibilité inhalatoire de particules atmosphériques vis-à-vis des HAP et métaux traces.

Laboratoire de rattachement : LTHE / LGGE

Encadrant : Gaëlle Uzu ; Jean-Luc Jaffrezo

Téléphone : 06 87 29 49 73 / 04 76 51 44 92

Contexte et objectifs de la mission de stage :
Dans les zones anthropisées, les populations sont exposées à l’inhalation de matières particulaires en suspension (PM) de sources très diverses comme le trafic, les industries, etc.Ces origines multiples induisent une grande hétérogénéité de taille, composition mais aussi de laréactivité et toxicité des PM.
Les aérosols ont des effets délétères sur la santé qui sont aujourd’hui connus : effets cardio-vasculaires et plus généralement, sont responsables du stress oxydatif pulmonaire précurseur d’effets pro-inflammatoires dont découlent certaines pathologies : broncho-pneumopathie obstructive, asthme …
Une évaluation de cet impact, en conditions réelles d’exposition, doit pouvoir intégrer des mélanges de polluants de nature et de niveaux très divers, mais aussi un large spectre de réponses biologiques. Une surveillance plus systématique et à plus large échelle de cet impact nécessite le développement d’indicateurs pour évaluer la toxicité des aérosols. Peu d’études sont disponibles sur les effets de la dissolution des contaminants portés par PM dans des fluides biologiques comme des fluides artificiels pulmonaires .Ceci est un manque à combler par rapport aux teneurs importantes en métaux et hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP) contenus dans ces particules.
Ce stage de master 2 s’attachera à confronter et à valider deux essais in-vitro de bioaccessibilitéinhalatoire sur des PM d’origine contrastées (urbaines, rurales, minières) vis-à-vis des HAP et des métaux. Ce type d’essai toxicologique consiste à mettre des particules atmosphériquesen contact avec des fluides pulmonaires synthétiques en vue d’y quantifier la dissolution des différents contaminants. Ceci permettra d’estimer la fraction potentiellement disponible pour l’organisme, capable de rejoindre le système sanguin et de provoquer des dommages. Le stage comportera une partie développement analytique (tests toxicologiques), des analyses de métauxet HAP, ainsi que du terrain pour prélever les aérosols lors des campagnes d’échantillonnagemenées au sein de l’équipe.
Le candidat aura des compétences enbiogéochimie, esprit critique et de synthèse, rigueur.

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Mis à jour le 2 septembre 2013