Les pluies extrêmes aux échelles spatiales et temporelles des modèles de climats régionaux

Titre Les pluies extrêmes aux échelles spatiales et temporelles des modèles de climats régionaux
Laboratoire de rattachement : LTHE
Encadrant : Stéphanie Froidurot ; Gilles Molinié
Téléphone : 04 56 52 86 17
Mots clés : Climat, Pluie, Extrêmes, Météorologie, Relief.
Contexte et objectifs de la mission de stage :
Comprendre l’évolution climatique de notre planète et ses impacts associés constitue un enjeu majeur de recherche au début de ce XXIème siècle. Depuis les années 1970, les populations du bassin méditerranéen ont été sujets à une augmentation de la fréquence des évènements extrêmes tels que les fortes précipitations.
Quantifier les impacts de l’évolution climatique future conduit à analyser les capacités des modèles climatiques régionaux à reproduire une climatologie régionale pertinente. Nous avons peu de recul par rapport à la climatologie à ces échelles et au lien entre variables aux échelles locales et régionales. Or, l’inondation est un risque qui se construit par accumulation de la pluie sur des durées et des surfaces variables selon les bassins hydrologiques concernés. Probabiliser ce risque passe par le calcul de la fréquence ou de la période de retour des plus fortes valeurs d’intensité de pluie intégrées spatialement et temporellement. Le calcul des périodes de retour des intensités de pluie extrêmes est plutôt bien maÎtrisé pour des données de pluie cumulées en un point de l’espace géographique sur différentes durées. Mais l’intégration sur les bassins hydrologiques se heurte à la forte variabilité spatiale des champs de pluie. Cette variabilité s’exprime par la répartition de la pluie dans l’espace et le temps lors d’un événement météorologique donné. On parle de la structure des champs de pluie.
Dans le cadre de l’évaluation de modèles de climats régionaux (expérience CORDEX http://wcrp-cordex.ipsl.jussieu.fr), nous avons créé une base de données d’intensités pour un ensemble de surfaces et de durées d’accumulations. Cette base est une chance rare pour estimer les précipitations extrêmes à des échelles autres que celle de la surface d’un pluviomètre de 1000cm2. Ce sera le point de départ du stage. Ce travail permettra d’une part d’évaluer directement les pluies extrêmes générées par les modèles climatiques et d’autre part d’évaluer la structure spatio-temporelle de ces extrêmes et notamment l’influence sur la pluie, des processus dynamiques de l’air dans une région au relief complexe.

Mis à jour le 18 septembre 2013