Analyse des mouvements transitoires dans les séries temporelles GNSS du RENAG : signal environnemental ou méthodologique ?

Responsable de stage : Andrea Walpersdorf (andrea.walpersdorf univ-grenoble-alpes.fr)

Lieu du stage : ISTerre Grenoble

Dans le contexte de déformation lente de la France et en dehors des séismes modérés, les déplacements des stations GNSS permanentes sont censés être linéaires et contraindre une vitesse de déformation constante dans le temps. Le bruit environnemental dans les mesures GNSS mène à des signaux périodiques avec des composantes majeures annuelles ou semi-annuelles qui sont superposées au signal de déformation tectonique long terme.
L’analyse fine des longues séries de mesure GNSS du RENAG effectuée avec le logiciel GAMIT en double différences à ISTerre résulte dans des séries temporelles de positionnement qui ne sont pas toujours linéaires, mais qui comportent un terme d’ordre supérieur, au moins quadratique. Le but de ce travail de stage sera de quantifier ces mouvements en accélération au premier ordre et d’analyser sa forme et sa répartition spatiale.
Un point important serait de comparer ces résultats avec des analyses indépendantes effectués au sein du RENAG. Si les mouvements non-linéaires s’avèrent pertinents, l’idée serait d’utiliser les ordres de grandeur et la répartition spatiale pour chercher des modèles de déformation transitoire qui pourraient les expliquer. Candidats pourraient être la surcharge hydrologique ou des circulations de fluide en profondeur.

Mis à jour le 25 juillet 2018