Du séisme lent à la rupture supershear

Laboratoire de rattachement : ISTerre

Encadrants : Christophe Voisin

Téléphone : 04 76 63 52 57

Mots clés : rupture ; frottement ; élastographie ; acoustique

Les observations récentes des grandes structures tectoniques révèlent des modes de rupture très variés, dont la vitesse peut aller du cm/mois pour les séismes lents jusqu’à plusieurs km/s pour les ruptures rapides. Parfois la même faille peut produire séismes lents et séismes classiques.

On se pose les questions suivantes : Peut-on lier propriétés de frottement et vitesse de rupture ? Y-a-t-il des propriétés particulières de l’interface de frottement qui favorisent ou le séisme lent, ou la rupture supershear ? Quelle est l’influence des contraintes initiales sur la sélection de la vitesse de rupture ? Est-il possible d’imaginer des mécanismes qui permettent des transitions entre ces modes de rupture extrêmes ?
Pour apporter quelques éléments de réponse à ces questions, nous utiliserons un montage expérimental qui permet de simuler une faille aux propriétés de frottement contrôlées et d’imager les fronts de rupture.

Mis à jour le 7 mai 2014