Hydrothermalisme et déformation dans les massifs alpins externes (massif de La Lauzière)

Titre : Hydrothermalisme et déformation dans les massifs alpins externes (massif de La Lauzière)
Laboratoire de rattachement : ISTerre
Encadrant : E. Janots ; D. Gasquet et M. Rossi (Edytem, Université de Savoie)
Téléphone : 04 76 51 40 76
Contexte et objectifs de la mission de stage :

Dans les massifs alpins externes, les réseaux de veines et fentes, aussi appelés fours ou fentes alpines, reflètent des paléocirculations de fluides hydrothermaux associées à des phases de déformation. La nature des minéraux hydrothermaux, aux formes remarquables et aux tailles bien supérieures à celles de leur encaissant, est contrôlée par la composition du fluide, la minéralogie de l’encaissant, et les conditions de pression et de température. Ce projet consiste en une étude minéralogique et géochimique des fentes alpines du massif de La Lauzière (zone du refuge du Logis des Fées), afin de caractériser les conditions physico-chimiques, les transferts de matière, l’âge et la durée de l’hydrothermalisme Alpin. Les échantillons à étudier correspondent à des cristaux prélevés dans les fentes et à leur encaissant granitique voire gneissique (terrain à prévoir). Les paragenèses minérales et les zonations chimiques intraminérales seront finement identifiées par la combinaison d’observations en microscopie optique et microscopie électronique et d’analyse par microsonde électronique. Ces résultats seront complétés par l’analyse des compositions chimiques (roches totales), l’analyse des isotopes stables (18O) et éventuellement de datation in-situ (U-Th-Pb) ou sur fraction de minéraux séparés (adulaires ; Ar-Ar). Les résultats apporteront des contraintes chimiques et temporelles pour discuter de la source des fluides, de la mobilité élémentaire lors des interactions fluide/roche et des liens entre l’activité hydrothermale et l’évolution tectonique récente de la chaine alpine.
Ce projet comportera ainsi plusieurs volets : études de terrain, minéralogie, pétrographie, géochimie et éventuellement géochronologie.
Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un financement ANR, auquel est associé un doctorat (2012-2015) et est susceptible d’ouvrir sur une thèse (sujet en collaboration entre Grenoble et Chambéry).

Mis à jour le 19 juin 2015