Evolution du bilan radiatif au cours des cycles diurnes et annuels dans les forêts du Gabon : analyse de données in-situ originales

5 mois : fevrier/mars-juin/juillet 2021

Laboratoire de rattachement : IGE - Saint Martin d’Hères - France
Equipe : PHyREV
Encadrants : Nathalie PHILIPPON - Jean Martial COHARD
Contacts : nathalie.philippon univ-grenoble-alpes.fr / jean-martial.cohard univ-grenoble-alpes.fr
Niveau de formation : Master 1
Pré-requis : connaissances en météorologie (bilan radiatif) et climatologie tropicale – connaissance des langages Matlab ou maîtrise R / Python – manipulation de données ponctuelle in-situ et grillées – analyses statistiques uni et multivariées – analyse & interprétation des résultats – bonnes capacités rédactionnelles et de synthèse – bonne compréhension de l’anglais écrit.
Mots clés : rayonnement, bilan radiatif, demande en eau, forêts tropicales, Afrique Centrale

Le projet franco-allemand DYVALOCCA s’intéresse à la couverture nuageuse basse qui se développe en saison sèche (juin-septembre,) sur la façade Atlantique de l’Afrique Centrale (Cameroun-Gabon-Congo), région qui abrite les forêts les plus denses et les plus sempervirentes d’Afrique Centrale. Le work-package n°5 du projet s’intéresse plus particulièrement à la disponibilité en lumière et en eau pour les forêts sous cette couverture nuageuse. En effet on s’attend à ce que cette couverture nuageuse limite fortement l’évapotranspiration et module le rayonnement entrant, favorisant la composante diffuse vs la composante directe. Compte tenu de la quasi absence de mesures in-situ appropriées dans la région, une station météorologique permettant de caractériser la quantité (rayonnement entrant et sortant) et qualité (rayonnement utile pour la photosynthèse, diffus) de la lumière a été spécifiquement installée en mars 2020 au sein de la compagnie forestière Precious Wood à Bambidie au centre-est du Gabon.
L’objectif principal du stage est d’exploiter les 1ers douze mois de données acquis par la station météorologique depuis mars 2020 afin de caractériser la quantité et la qualité de la lumière disponible pour les forêts et leur demande en eau et mettre à jour la spécificité de la saison sèche juin-septembre. Dans un 1er temps, il s’agira de calculer l’évolution au cours du cycle annuel des différentes mesures de rayonnement, d’en déduire celle du bilan radiatif et de la demande en eau (ETP). Ces évolutions pourront être pour partie comparées à celles observées à trois autres stations météorologiques au au sud du Gabon et nord du Congo. Dans un 2ème temps on s’intéressera aux évolution diurnes : les niveaux journaliers de rayonnement et demande en eau pourront être également discriminés en fonction de la forme du cycle diurne. Enfin dans un 3ème temps et en fonction des données disponibles, on réalisera un travail de validation d’estimations satellitaires de rayonnement (ex SARAH-2) et/ou de réanalyses (ex ERA-5) – afin de mettre à jour les biais dans ces produits, généralement utilisés comme référence faute de données in-situ.

Pour postuler, adresser un CV et une lettre de motivation à :
nathalie.philippon univ-grenoble-alpes.fr & jean-martial.cohard univ-grenoble-alpes.fr

Mis à jour le 6 octobre 2020